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Retour au blog de Magie-Litteraire

16 articles taggés Historique.

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. Elle s'appelait Sarah - Tatiana De Rosnay.

. Elle s'appelait Sarah - Tatiana De Rosnay.

Titre VO : Sarah's Key
Edition : Le livre de poche
Nombre de page : 415 pages
Paru en : 2010
Prix : 7.10 euros
Résumé :
Paris 2002. Julia Jarmond, journaliste américaine, est chargée de couvrir la commémoration du Vél d'Hiv. Découvrant avec horreur le calvaire de ces familles juives qui furent déportées à Auschwitz, elle s'attache en particulier au destin de Sarah et mène l'enquête jusqu'au bout, au péril de ce qu'elle a de plus cher.
Paris 16 juillet 1942. A l'aube la police française fait irruption dans un appartement du Marais. Paniqué, le petit Michel se cache dans un placard. Pour le protéger, sa grande soeur l'enferme et emporte la clef, en lui promettant de revenir. Mais elle fait partie des quatre mille enfants raflés ce jour-là...


. Elle s'appelait Sarah - Tatiana De Rosnay.
Lecture Commune avec Romanian- Wind
.
Roman contemporain sur fonds historique retraçant la dure histoire de la Grande guerre, et surtout du vélodrome d'hiver. Une histoire dure à lire dans le sens de ce qu'elle raconte... mais un livre tellement merveilleux.

Pauvre livre qui traînait dans ma PAL depuis maintenant 2 ans... deux ans que je posséder un bijou qui attendait patiemment son tour !
Dès les premières page du livre nous sommes embarqués dans les années minables de la France, les années des persécutions, de la haine inutile, du dégoût impuissant, de la révolte caché... en 1942.

Je suis passionnée de l'histoire notamment des périodes de guerre, et l'histoire de la petite Sarah m'a touché au plus profond de moi. C'est une épopée triste qu'il m'est difficile d'imaginer une petite enfant de 10 ans subir des choses aussi terrible,!ais cela est bien arrivée, ma consternation envers ce passé ne pourra en rien le changer. Le sort de la petite Rachel m'a attrister au plus haut point... pauvre enfant, PAUVRES petits, comment ne pas être choqué quand on lit se qu'on faisait aux bout de chou !

Un chapitre sur deux nous retombons dans les années 2000, où toute trace du passé est oubliée, ou personne ne veut se rappeler. J'ai beaucoup aimé la journaliste américaine qui a servi de personnage principal. Contrairement à certains, son côté « J'adore la France, je hais les Français » ma bien fait sourire. Son mari est un mufle, lâche, qui ne sert à rien ! Heureusement qu'elle a ouvert les yeux à la fin, j'ai aimé son caractère. Sa fille, Zoé, est un sacré numéro ! Je l'adore, elle est adorable et super-intelligente, cela donné un peu de vivant dans une histoire où la tristesse promène son nez partout.

L'histoire est addictive, j'ai eu du mal à lâcher le livre tellement il me prenait aux tripes. De plus, il m'a surpris à chaque événement ! Ce qui est rare tout de même pour un roman. Que ce soit pour le petit Michel, pour son enfant, pour Sarah... je m'attendais à tout, le roman nous laisser percevoir beaucoup de choses et au final jamais à ce qui arrive réellement. Les personnages sont tous, à leur façon, attachant. L'histoire est cohérente et s'installe facilement, sans accroche, sans faute, tout est fluide et nous n'avons plus qu'à nous laisser emporter dans ce tourbillon de souvenir douloureux. Tatiana de Rosnay m'a surpris, elle a atteint le summum de mes espérances et je comprends désormais pourquoi tant de monde l'adore. Elle m'a fait vivre un moment inoubliable.
Il fallait oser s'attaquer à un si gros morceau de l'histoire, elle l'a fait, et le mieux ? Elle l'a réussi.


Zakhor, Al Tichkah, Souviens-toi. N'oublie jamais

. Elle s'appelait Sarah - Tatiana De Rosnay.

Partenaire : Books Everywhere
Tags : Chroniques., Elle s'appelait Sarah., Tatiana de Rosnay., Drame., Historique.
​ 30 | 42
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#Posté le lundi 01 septembre 2014 05:07

Modifié le mardi 11 août 2015 09:36

.La prisonnière de Malte - David Ball.

. La prisonnière de Malte - David Ball.
Titre VO : Ironfire
Edition : France Loisirs
Nombre de page : 987 pages
Paru en : 2005
Prix : ?
Résumé : XVIe siècle, au c½ur de la Méditerranée. Caillou stérile posé au centre de lignes maritimes stratégiques, entre l'Occident chrétien et l'Orient ottoman, Malte, dirigée par l'ordre des Chevaliers de Saint-Jean, va bientôt devenir le théâtre d'un affrontement sans précédent. Inconscients du drame qui se prépare, Nico, dix ans, et sa s½ur aînée Maria jouent sur les falaises abruptes de l'île lorsque des corsaires turcs s'emparent du jeune garçon. Malgré la résistance acharnée de sa sueur, Nico est entraîné sur leur bateau avant d'être vendu comme esclave à Alger. La jeune fille rêve de quitter son île et d'échapper à Dun Salvago, prêtre cupide aux pulsions incontrôlables. Patiemment, la fière Maria attend le moment où elle pourra enfin se venger de son bourreau et, surtout, partir sur les traces de son frère... Des ruelles étroites de La Valette aux bouges d'Alger en passant par les cales sombres des galères et les somptueux palais de Soliman le Magnifique, La Prisonnière de Malte est une histoire étourdissante de passion, d'amour et de courage.



. La prisonnière de Malte - David Ball.
L'entrée dans l'histoire : parfait. C'est l'histoire d'un frère et d'une s½ur de famille très modeste, partis à la recherche d'un soi-disant trésor qui les attendrais dans les grottes de leur île natale et qui, à leur plus grand malheur, se retrouve embarqué dans une aventure hors du commun. Le Petit Nico est fait prisonnier afin de devenir un esclave et sa s½ur se retrouve seul pour essayer de le sauver car ses pleures ne suffisent pas à convaincre les Chevaliers de l'Ordre de Malte de poursuivre les ravisseurs.
Des personnages attachants. Le petit Nicolo paraît tellement fragile, on voudrait le protéger de nos bras, le défendre de tous les méchants du roman. Mais au fil des pages ce petit bout d'homme nous étonne de par son intelligence, qui, plus d'une fois l'aura sauvé de la mort. Maria est forte et sait se qu'elle veut. Christian, médecin dans l'âme, à une âme pur, il représente l'homme parfait du 16-18è siècle. Je l'ai appréciais dès le début, même quand il s'acharnait à trouver des morts (je vous laisserais découvrir pourquoi)
Un monde historique incroyable. L'Histoire est bien ancré, on se retrouve dans le 16ème pur où l'esclavage est au c½ur de l'actualité, où les rivalités religieuses sont fort présente. L'auteur à fait un travaille de recherche exemplaire.
Une intrigue bien ficelée, L'écriture est fluide, facile à comprendre. Beaucoup d'action s'enchaîne, notamment la fin violente que j'ai beaucoup appréciait de part son contexte. N'oublions évidemment pas l'histoire d'amour impossible, car sinon ce ne serait pas un « bon livre ». elle a était faite superbement bien, pas de niaiserie. Même si, malgré tout, on sait d'avance qu'il y aura un happy end.


. La prisonnière de Malte - David Ball.

Tags : Chronique., La prisonnière de Malte., David Ball., Historique.
​ 599 | 202
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#Posté le vendredi 08 juin 2012 11:26

Modifié le mercredi 14 janvier 2015 04:44

. Par un matin d'automne - Robert Goddard .

. Par un matin d'automne - Robert Goddard .
Titre VO : In Pale Battalions
Edition : Le livre de poche
Nombre de page : 542 pages
Paru en : 2011
Prix : 7.60 euros
Résumé :
Fin des années 1990. Leonora Galloway entreprend un voyage en France avec sa fille Penelope. Toutes deux ont décidé de se rendre à Thiepval, près d'Amiens, au mémorial franco-britannique des soldats décédés durant la bataille de la Somme. Le père de Leonora est tombé au combat durant la Première Guerre mondiale, mais la date de sa mort gravée sur les murs du mémorial, le 30 avril 1916, pose problème. Leonora est en effet née près d'un an plus tard. Ce qu'on pourrait prendre pour un banal adultère de temps de guerre cache en fait une étrange histoire, faite de secrets de famille sur lesquels plane l'ombre d'un meurtre jamais résolu et où chaque mystère en dissimule un autre. Le lecteur est alors transporté en 1914 dans une grande demeure anglaise où va se jouer un drame dont les répercussions marqueront trois générations.

. Par un matin d'automne - Robert Goddard .

Je viens vous parler du thriller dramatique le plus grandiose que je n'ai jamais lu ! Enfin...je n'en ai pas lu des masses, car cela ne m'a jamais attiré. Mais je peux vous dire que ce roman m'a réconcilié avec le genre, et plus encore, il m'y a fait adhérer !

En effet, je m'attarde sur la couverture qui est magnifique, combien de fois je m'y suis arrêté avant de reprendre ma lecture... je ne saurais le dire. En tout cas il marque un point de plus, non négligeable, au plaisir que m'a procuré ce livre.

L'histoire commence à Thiepval, dans la Somme, où Léonora va raconter l'histoire de sa famille à sa fille. Et quelle histoire ! Le genre qui te tiens en haleine du début à la fin ! Nous nous retrouvons transportés dans la jeunesse de Léonora, à Mongeate.
Jeunesse misérable ou le mystère de ses parents ne fait que plané et où sa « belle grand-mère » lui en fait voir de toutes les couleurs.

J'ai beaucoup aimé l'aspect mystérieux de l'histoire. Un meurtre, un suicide... et plein d'autres souvenir refont surface. Le lecteur se retrouve bloqué et impuissant et est obligé de suivre le fil de l'histoire.

D'ailleurs, je mets un éloge indéfinissable sur l'enquête du roman, car l'auteur nous fait tourner en bourrique ! Il nous donne des pistes qui nous font croire véritablement que c'est lui l'auteur des problèmes de la demeure ; on se dit « mais oui ! Suis-je bête, j'aurais pu trouver ça seul en fait » Et... non. Je me suis transformé en enquêteur d'un drame où l'issue me paraissait impossible. L'envie de savoir est palpable et continue jusqu'à la fin du roman. Parce que oui, nous ne connaissons le coupable qu'à toute fin du roman. L'auteur à un don pour garder en haleine ses lecteurs, c'est peut-être comme ça que l'on reconnaît un auteur talentueux.

Les personnages m'ont plu aussi, car tous ont un caractère différents, j'ai fini par les appréciais hormis quelques exceptions évidemment, car il faut toujours des méchants dans les romans après tout.

Ambiance malsaine, où l'amour et la haine flottent dans l'air, où le mystère est à son comble, où les mensonges évoluent et tracent leur chemin dans la grande demeure abandonné de Mongeate. C'est un roman addictif et d'une fluidité incroyable, je l'ai savouré longtemps, ne voulant pas le finir trop vite .

Roman à énigme qui rend fou les personnages mais également les lecteurs. Je conseille fortement.


. Par un matin d'automne - Robert Goddard .

Tags : Chroniques., Par un matin d'automne., Robert Goddard., Thriller., Historique.
​ 16 | 41
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#Posté le vendredi 05 septembre 2014 13:10

Modifié le samedi 03 janvier 2015 13:12

. Geisha - Arthur Golden.

. Geisha - Arthur Golden.


Edition : France Loisirs
Nombre de page : 519 pages
Paru en : 1999
Prix : 7.90 euros
Résumé : À neuf ans, dans le Japon d'avant la Seconde Guerre mondiale, Sayuri est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de plaisir de Kyoto.
Dotée d'extraordinaires yeux bleus, la petite fille comprend vite qu'il faut mettre à profit la chance qui est la sienne. Elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui fera d'elle une vraie geisha. Art de la toilette et de la coiffure, rituel du thé, science du chant, de la danse et de l'amour : Sayuri va peu à peu se hisser au rang des geishas les plus convoitées de la ville. Les riches, les puissants se disputeront ses faveurs.
Elle triomphera des pièges que lui tend la haine d'une rivale. Elle rencontrera finalement l'amour...Écrit sous la forme de mémoires, ce récit a la véracité d'un exceptionnel document et le souffle d'un grand roman. Il nous entraîne au c½ur d'un univers exotique où se mêlent érotisme et perversité, cruauté et raffinement, séduction et mystère.



. Geisha - Arthur Golden.

Roman riche en émotion qui nous fait voyager loin de chez nous dans un univers atypique mais pourtant bien réel, et bourré d'une connaissance hors du commun. Pour les amoureux de la connaissance et du Japon, ce roman est pour vous.

Ne connaissant pas beaucoup de choses, pour ne pas dire rien, concernant le monde asiatique ; ne lisant aucun manga et n'ayant encore jusqu'à présent lu aucun roman parlant de cet univers, c'est dans un inconnu total que je me suis lancé dans cette lecture, avec aucun a priori. Est-ce grâce à cela que j'ai autant apprécié ce roman ? Je ne saurais le dire. Ayant souvent entendu le mot « Geisha » sans jamais en comprendre réellement le sens, J'ai pris un réel plaisir à suivre cette atypique aventure.

Il s'agit de la triste histoire de Chiyo, ainsi que de sa sœoeur qui se retrouvent embarqué dans une histoire hors du commun, à la fois triste mais qui se révélera être une aventure que Chiyo ne regrettera pas une seule seconde de sa vie.
En effet les voilà tristement vendu à une Okiya alors même que sa mère est mourante, dans le but de devenir une Geisha de haut rang, ou, si elle se révèle inapte, une simple domestique. La particularité de notre petit Chiyo est qu'elle à les yeux gris, couleur hors du commun au Japon, et qui fera sa gloire.

J'ai beaucoup aimé la force de caractère de cette si jeune enfant, qui apprend à vivre très vite, hors des contes de fées et loin de sa maison ivre, cela ma touché du début à la fin, elle sait ce qu'elle veut et fait tous pour y arriver.
Elle rencontrera, sur son chemin des gens pas toujours bien, au fond méchant et jaloux, notamment Hatsumomo, mais aussi des belles âmes, qui l'aidera et la guidera vers le bon chemin, comme Mameha, mais aussi Nobu. J'ai aimé détester certains personnages comme Tatie.
Nous apprenons à connaître en profondeur chaque personne que Chiyo rencontre, que ce soit physiquement, psychologiquement, leurs quotidiens...

C'est une merveilleuse histoire, superbement bien écrite, et où j'ai particulièrement bien aimé la poésie qui se dégage des prénoms et de l'atmosphère de ce Japon de 1940. L'aspect historique était présent par touche nuancée dans le roman, ce qui ma touché et ému.
Néanmoins, j'ai trouvé ce roman long par moments, beaucoup de description et des longueurs qui m'ont parfois ralenti, allant même jusqu'à me lasser. J'ai également été révolter quand je lisais comment étaient traitées les femmes à cette époque.

Ce livre reste tout de même un livre à livre sans retenue, car ce n'est pas qu'un roman de plaisir, mais un roman de connaissance, une histoire de Notre histoire à connaître.


. Geisha - Arthur Golden.

Tags : Chroniques., Arthur Golden., Geisha., Aventure., Historique.
​ 17 | 92
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#Posté le mercredi 29 octobre 2014 10:01

Modifié le mardi 27 octobre 2015 13:28

. Les défricheurs de nouveaux mondes - Roger Béteille .

. Les défricheurs de nouveaux mondes - Roger Béteille .


Edition : Rouergue
Nombre de page : 377 pages
Paru en : 2015
Prix : 21.50 ¤
Résumé :1870. Alors que le Second Empire meurt à Sedan, Villelongue, village reculé de la vallée du Lézert, vit un événement étrange avec l'accouchement d'une femme que nul, pas même son mari, ne savait enceinte. Rejetée par sa mère, l'enfant est baptisée Marie par sa grand-mère, Céleste Bonal, qui décide contre toute raison de la garder en vie.
. Les défricheurs de nouveaux mondes - Roger Béteille .





. Les défricheurs de nouveaux mondes - Roger Béteille .

Ce livre m'a transporté dans son temps, dans sa campagne, dans ses galères, au sein d'une famille atypique mais tellement banale à cette époque. Ce livre m'a fait aimer, adorer, pleurer, mais aussi agacé, m'a rendu triste, mélancolique... j'en ressors changé.

Je tiens en premier lieu à remercier les Éditions Du Rouergue pour leur confiance, merci à eux de m'avoir permis de découvrir leur maison d'édition, dont j'adore le travail, la qualité, que ce soit au niveau du livre, mais aussi au niveau de l'histoire. Je conseille à tout le monde d'aller jeter un coup d'oeil à ce petit bijou que je vais vous présenter, mais aussi tous les autres qui ont l'air géniaux !
Je remercie également Babélio également, car sans ses masses critiques, je ne découvrirais pas de si bon roman.

Je signale d'ores et déjà que ce roman est un coup de c½ur ! L'histoire, je dois l'avouer est des plus banales et ne plaira pas à tout le monde, certes.
Nous allons suivre une famille assez pauvre, de petits paysans qui ont du mal à survivre, mais se battent contre le temps, contre l'argent, contre les gens de la haute société pour survivre dans une campagne perdue au fin fond de nulle part.
Nous accompagnons Céleste, une grand-mère dure et forte que j'ai adorée dès le début, elle a le c½ur sur la main malgré les difficultés qui l'ont endurci. Mais nous allons vivre aussi avec le fils de Céleste, Louis, ainsi que sa femme et ses enfants, que des garçons. C'est une histoire qui commence par un accouchement, où Delphine, la belle-fille de Céleste, renie comme si elle n'avait jamais mis au monde un enfant, une petite fille, née prématurément et si faible, que personne n'est sûr qu'elle survive à l'hiver qui approche. Tout commence mal pour la Petite Marie qui se fera rejeter par sa mère du début à la fin. Néanmoins, Céleste l'aime dès le premier regard et fera tous pour la garder en vie.

Au fil du temps, Marie devient une grande fille mûre, avec un caractère accrocheur, le c½ur sur la main et Innocente à souhait. Déjà qu'elle porte le même nom que moi -eh ouais- elle est un personnage que j'adore. Nous allons suivre son adolescence, puis quand elle grandit et devient quelqu'un, si on peut dire ça comme ça. Nous allons voir les rencontres qu'elle fera, les péripéties qu'elle rencontrera...

Ce roman m'a fait franchement penser au roman de John Steinbeck « les raisins de la colère » où l'on suit également une famille qui part loin de leur milieu pour sauver leurs peaux. Je l'avais également beaucoup aimé.

Pour revenir aux personnages, j'ai aimé tout un chacun, avec leurs caractères si différent les uns des autres, mis à part Delphine, la mère de Marie, qui est une véritable peste que je n'ai jamais réussie à cerner ! Ainsi que le maire de la ville, qui jouera sur les sentiments, et les bras des pauvres paysans pour arrivaient à ses fins par le biais de chantages.

J'ai adoré les choses simples de ce roman, en partant des paysages, que nous n'avons pas besoin d'imaginer, on les connaît, nous, personnes vivant en France, nous sommes habitués à ses paysages, enfin pour ma part ; je n'ai eu que ce merveilleux plaisir de me fondre dans ce livre au sein de la famille, de sentir la campagne, de sentir les arbres, les fleurs, j'ai aimé les prénoms des personnages, simple et si doux aux consonances significatives.
Il faut lire plus souvent d'auteurs français, ils le méritent, ils ont une plume splendide. J'espère vraiment avoir l'occasion de lire d'autres livres de cet auteur et d'autres livres d'auteurs français, pour représenter la littérature française.

Il s'agit là d'un roman véritablement addictif, où cela me faisait un mal fou de le poser sur ma table de chevet pour l'abandonner jusqu'au lendemain. Le vocabulaire est enrichissant et adapté au roman et à l'année où les personnages vivent. J'ai appris beaucoup et j'en remercie l'auteur.
Je le répète mais ce livre est une merveilleuse découverte, j'espère avoir encore l'occasion de recevoir des livres aussi bons que celui-là !
. Les défricheurs de nouveaux mondes - Roger Béteille .
Tags : Chroniques., Les défricheurs de nouveaux mondes., Roger Béteille., Historique.
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#Posté le dimanche 15 février 2015 11:46

Modifié le dimanche 20 septembre 2015 13:14

.Il était une fois - Eloisa James .

. Il était une fois - Eloisa James . . Il était une fois - Eloisa James .

Edition : J'ai lu
Nombre de page : 224 pages dans l'intégrale / 344 pages dans le tome unique
Paru en : 2014
Prix : 17 ¤ l'intégrale / 6.60¤ le tome unique
Résumé :Réduite au rang de servante depuis la mort de son père, Kate vit sous le joug de sa belle-mère Mariana. L'odieuse femme va bientôt marier sa fille, Victoria, à un éminent parti, mais avant tout , la future épouse doit être présentée au prince Gabriel. Par un coup du sort, Victoria ne peut se rendre au château. C'est donc Kate qui est envoyée à sa place, déguisée en fiancée. Kate va rencontrer Gabriel, un prince aussi charmant qu'arrogant. Un prince pour qui son coeur vacille, mais que le destin s'acharne à lui dérober. Et si un baiser avait le pouvoir de tout changer ?
Et si les contes de fées existaient ?

. Il était une fois - Eloisa James .

Avoir acheté l'intégrale de cette saga m'effrayait de par sa grosseur mais il m'intriguait tellement que le besoin d'acheter fut plus gros. J'en ressors toute souriante et comblée. Ce livre m'a tapé dans l'oeil, autant par son physique que par son contenu. Que demander de plus ?

Je ne peux pas dire que c'est un coup de c½ur, mais ce roman le frôle de près. Certains points m'ont tout de même gêné, je vais commencer par ceux-là pour une fois. En effet, je ne m'imaginais pas une réécriture comme cela. L'auteur n'a décidément que reprit quelques thèmes phares du conte de Cendrillon, non négligeable certes, mais qui reste un échec à mes yeux. J'ai cette mauvaise impression que l'on s'est servie de cela pour faire connaître ce roman. Ce qui est dommage en soi car le roman est unique et n'avait pas besoin de cette pub inutile. Si je n'aurais pas su que ce roman était une réécriture, je n'aurais pas du tout fait attention.

Néanmoins, le petit nombre de pages de ce roman nous donne envie de rentrer assez vite dans le roman, car nous savons vite que la lecture sera rapide. De même pour les chapitres, qui sont courts et qu'on enchaîne à une vitesse folle.
Concernant les personnages, je les ai trouvés tous très attachants et au style particulier.
Le personnage principal qu'incarne Kate est une fille admirable, le c½ur sur la main qui a eu un retour du destin grandiose, malgré un début dans l'histoire très difficile. Victoria, sa demi-s½ur, un peu godiche et qui n'a pas inventé le fil à couper le beurre s'est révélée être une fille très gentille, j'ai aimé voir plus en détail son caractère. Marianna, sa belle-mère est une vipère, mais je l'ai aimé comme tel, elle est tellement idiote et superficielle... j'ai aimé ne pas l'aimer. Oui je sais, c'est paradoxal mais je suis sûr que beaucoup de personnes ont parfois ce sentiment.
Un autre personnage très marquant, le prince Gabriel, qui est un prince pas comme les autres, il pense aux autres, s'intéresse aux gens de la cour. Qui l'eut cru ? L'auteur a changé l'aspect des gens de l'époque. En plus, il semble magnifique... Bref, je pars loin dans les détails là.
Enfin, la marraine de Kate, Miss Worthe est une sacrée femme ! Décadente, marrante, sans elle, ce livre ne m'aurait pas autant fais rire. Je l'ai littéralement adoré.

Au sujet du style de l'auteur, je l'ai trouvé très simpliste, du moins sans mot très recherché, sans lexique complexe ni quoi que ce soit du genre. Toutefois la lecture est fluide, et c'est ce qui fait le charme du roman, elle se lit vite et avec beaucoup de plaisir. Autrement dit, le style m'a plu et je suis enthousiaste à l'idée de lire la suite de cette saga.

Pour tous vous avouer je n'attendais rien de cette romance. Je ne m'attendais aucunement à une histoire d'amour comme celle-ci, c'est d'ailleurs pour cette raison, peut-être, que j'ai tant apprécié ma lecture. Bon par contre, au sujet du couple Kate/Gabriel, ce fut laborieux au début « fuie moi je te suis, suis moi je te fuie » je me suis dit que ça aller m'agacer vite. Néanmoins, l'auteur à su me surprendre elle a su déjouer ce qui se passait avec un fil conducteur parfait, je n'ai rien vu passer, tout s'ajuste au fil des pages et j'ai fini par envier leur relation basé sur le chaud, le doux, le sucré, le magique.

J'ai également vu des détails anachroniques hors du commun, moi qui suis fan de livres historiques, je dois dire que là c'est tout l'opposé, ne pas lire ces romans de l'auteur pour l'aspect historique car l'auteur à mélangé toutes les époques. Disons que cela m'a perturbé, mais pas au point de m'avoir dérangé.

Je vous laisse désormais découvrir le Happy End, comme on dit, car il vaut le coup je trouve.
Ce fut une merveilleuse lecture dont je ne regrette rien, j'ai bien hâte de lire les autres livres de cette saga avec empressement.

. Il était une fois - Eloisa James .
Tags : Chroniques., Il était une fois., Eloïsa James., Romance., Historique.
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#Posté le dimanche 22 février 2015 07:17

Modifié le vendredi 28 août 2015 14:46

. Sweet Sixteen - Annelise Heurier .

. Sweet Sixteen - Annelise Heurier .


Edition : France Loisirs
Nombre de page : 220 pages
Paru en : 2013
Prix grand format: 12 euros
Prix poche : 6.95 euros
Résumé : Rentrée 1957.
Le plus prestigieux lycée de l'Arkansas ouvre pour la première fois ses portes à des étudiants noirs. Ils sont neuf à tenter l'aventure. Ils sont deux mille cinq cents, prêts à tout pour les en empêcher.
Cette histoire est inspirée de faits réels.







. Sweet Sixteen - Annelise Heurier .

Etant fan du genre historique et ayant de bonnes bases au sujet de la ségrégation, notamment après la lecture de « La couleur des sentiments » de Kathryn Stockett, et ayant « 12 ans d'esclavage » de Solomon Northup qui attend sagement dans ma PAL, je n'ai pas pu résister à l'achat, le mois dernier de « Sweet Sixteen » d'Annelise Heurtier, qui a d'ailleurs été lu dans la foulée.
Je dois dire, après lecture, que j'ai bien apprécié ce roman de par son sujet, mais je l'ai trouvé trop peu approfondie et trop court à mon goût.

Nous allons nous pencher sur l'histoire qui retrace le destin de jeunes étudiants noirs, en pleine ségrégation raciale. Nous les retrouvons peu de temps après l'histoire de Rosa Parks, où le KKK (Ku Klux Klan) fait rage et sème la peur et la maltraitance.
Lorsque la loi pro-intégration est votée, les étudiants noirs se voit proposer le choix d'étudier dans une école blanche. Néanmoins, malgré leurs rêves de s'intégrer avec les blancs, ces derniers refusent farouchement. Petition, tract, violence, protestation en pleine rue, tout est bon pour annuler cette « pro-inttégration ».

Ces jeunes noires sont de jeunes gens de bonne famille, ils écoutent de la musique, lisent des magazines très girly et rêvent de fêter leurs 16 ans, les fameuses « sweet sixteen ».
Nous suivons particulièrement deux personnages. Grace et Molly. Grace est blanche, à une belle maison, une bonne famille, des amis haut placés dans la société, un garçon qu'elle a sur son terrain de mir pour qu'ils l'emmène au bal du lycée.
Molly est l'une des neuf étudiantes noires à avoir été sélectionné pour faire son entrée dans le lycée blanc. Elle est douce, intelligente et croit fermement à cette intégration, à cette mixité sociale.

J'ai, comme dans « La couleur des sentiments » été très choqué de la violence des blancs face à ces pauvres jeunes étudiants. La méchanceté gratuite et l'injustice du lycée m'a plus d'une fois énervée. Je regrette cette histoire de notre Histoire, je trouve cela honteux. Bien que ce soit un roman jeunesse destiné aux plus jeunes afin de leur faire apprendre l'histoire de la ségrégation, j'estime qu'il est bien abordé. La plume de l'auteur est agréable, bien que très jeunesse, elle se lit de ce fait facilement.

Néanmoins, et je trouve cela dommage, je trouve que l'histoire n'a pas été approfondie. Nous suivons Molly dans son intégration de l'année scolaire et ne suivons qu'une infime partie de cete rentré. J'aurais beaucoup aimé avoir l'année scolaire dans son intégralité, histoire de voir comment cela à évoluer, quand est-ce que les idéologies ont quelque peu changé.
Je remercie tout de même l'auteur d'avoir fait un roman sur ce sujet. Le fait de comprendre qu'il n'y a pas si longtemps que ça, le peuple noir n'avaient aucun droit, aucune justice et était sujet à des maltraitance « normale » au vu des blancs.

C'est un roman jeunesse qui plaira aux jeunes et leur apprendra beaucoup de choses sur leurs passés. Mais j'estime que pour les plus vieux, ce roman n'est pas assez poussé bien que très intéressant. La pro-intégration s'est réellement passée et il est intéressant de voir cela avec de jeunes étudiants.
J'ai hâte, pour ma part, de lire « 12 ans d'esclavage » et, par la suite, d'autres romans sur la ségrégation.

Je conseille, au fond, pour tout le monde, notamment ceux qui s'intéresse à ce sujet, et pour les moins habitués à ce sujet. Il plaira à tout le monde, bien qu'à mes yeux, ils manquent un peu de profondeur.


. Sweet Sixteen - Annelise Heurier .
Tags : Chroniques., Sweet sixteen., Annelise Heurtier., Historique., Jeunesse.
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#Posté le dimanche 15 novembre 2015 11:45

Modifié le mercredi 02 décembre 2015 10:19

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