
Nombre de page : 519 pages
Paru en : 1999
Prix : 7.90 euros
Résumé : À neuf ans, dans le Japon d'avant la Seconde Guerre mondiale, Sayuri est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de plaisir de Kyoto.
Dotée d'extraordinaires yeux bleus, la petite fille comprend vite qu'il faut mettre à profit la chance qui est la sienne. Elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui fera d'elle une vraie geisha. Art de la toilette et de la coiffure, rituel du thé, science du chant, de la danse et de l'amour : Sayuri va peu à peu se hisser au rang des geishas les plus convoitées de la ville. Les riches, les puissants se disputeront ses faveurs.
Elle triomphera des pièges que lui tend la haine d'une rivale. Elle rencontrera finalement l'amour...Écrit sous la forme de mémoires, ce récit a la véracité d'un exceptionnel document et le souffle d'un grand roman. Il nous entraîne au c½ur d'un univers exotique où se mêlent érotisme et perversité, cruauté et raffinement, séduction et mystère.

Ne connaissant pas beaucoup de choses, pour ne pas dire rien, concernant le monde asiatique ; ne lisant aucun manga et n'ayant encore jusqu'à présent lu aucun roman parlant de cet univers, c'est dans un inconnu total que je me suis lancé dans cette lecture, avec aucun a priori. Est-ce grâce à cela que j'ai autant apprécié ce roman ? Je ne saurais le dire. Ayant souvent entendu le mot « Geisha » sans jamais en comprendre réellement le sens, J'ai pris un réel plaisir à suivre cette atypique aventure.
Il s'agit de la triste histoire de Chiyo, ainsi que de sa sœoeur qui se retrouvent embarqué dans une histoire hors du commun, à la fois triste mais qui se révélera être une aventure que Chiyo ne regrettera pas une seule seconde de sa vie.
En effet les voilà tristement vendu à une Okiya alors même que sa mère est mourante, dans le but de devenir une Geisha de haut rang, ou, si elle se révèle inapte, une simple domestique. La particularité de notre petit Chiyo est qu'elle à les yeux gris, couleur hors du commun au Japon, et qui fera sa gloire.
J'ai beaucoup aimé la force de caractère de cette si jeune enfant, qui apprend à vivre très vite, hors des contes de fées et loin de sa maison ivre, cela ma touché du début à la fin, elle sait ce qu'elle veut et fait tous pour y arriver.
Elle rencontrera, sur son chemin des gens pas toujours bien, au fond méchant et jaloux, notamment Hatsumomo, mais aussi des belles âmes, qui l'aidera et la guidera vers le bon chemin, comme Mameha, mais aussi Nobu. J'ai aimé détester certains personnages comme Tatie.
Nous apprenons à connaître en profondeur chaque personne que Chiyo rencontre, que ce soit physiquement, psychologiquement, leurs quotidiens...
C'est une merveilleuse histoire, superbement bien écrite, et où j'ai particulièrement bien aimé la poésie qui se dégage des prénoms et de l'atmosphère de ce Japon de 1940. L'aspect historique était présent par touche nuancée dans le roman, ce qui ma touché et ému.
Néanmoins, j'ai trouvé ce roman long par moments, beaucoup de description et des longueurs qui m'ont parfois ralenti, allant même jusqu'à me lasser. J'ai également été révolter quand je lisais comment étaient traitées les femmes à cette époque.
Ce livre reste tout de même un livre à livre sans retenue, car ce n'est pas qu'un roman de plaisir, mais un roman de connaissance, une histoire de Notre histoire à connaître.

Ayane-Passions, Posté le dimanche 05 juin 2016 04:47
il a l'air vraiment bien celui là