
Titre VO : Ironfire
Edition : France Loisirs
Nombre de page : 987 pages
Paru en : 2005
Prix : ?
Résumé : XVIe siècle, au c½ur de la Méditerranée. Caillou stérile posé au centre de lignes maritimes stratégiques, entre l'Occident chrétien et l'Orient ottoman, Malte, dirigée par l'ordre des Chevaliers de Saint-Jean, va bientôt devenir le théâtre d'un affrontement sans précédent. Inconscients du drame qui se prépare, Nico, dix ans, et sa s½ur aînée Maria jouent sur les falaises abruptes de l'île lorsque des corsaires turcs s'emparent du jeune garçon. Malgré la résistance acharnée de sa sueur, Nico est entraîné sur leur bateau avant d'être vendu comme esclave à Alger. La jeune fille rêve de quitter son île et d'échapper à Dun Salvago, prêtre cupide aux pulsions incontrôlables. Patiemment, la fière Maria attend le moment où elle pourra enfin se venger de son bourreau et, surtout, partir sur les traces de son frère... Des ruelles étroites de La Valette aux bouges d'Alger en passant par les cales sombres des galères et les somptueux palais de Soliman le Magnifique, La Prisonnière de Malte est une histoire étourdissante de passion, d'amour et de courage.

L'entrée dans l'histoire : parfait. C'est l'histoire d'un frère et d'une s½ur de famille très modeste, partis à la recherche d'un soi-disant trésor qui les attendrais dans les grottes de leur île natale et qui, à leur plus grand malheur, se retrouve embarqué dans une aventure hors du commun. Le Petit Nico est fait prisonnier afin de devenir un esclave et sa s½ur se retrouve seul pour essayer de le sauver car ses pleures ne suffisent pas à convaincre les Chevaliers de l'Ordre de Malte de poursuivre les ravisseurs.
Des personnages attachants. Le petit Nicolo paraît tellement fragile, on voudrait le protéger de nos bras, le défendre de tous les méchants du roman. Mais au fil des pages ce petit bout d'homme nous étonne de par son intelligence, qui, plus d'une fois l'aura sauvé de la mort. Maria est forte et sait se qu'elle veut. Christian, médecin dans l'âme, à une âme pur, il représente l'homme parfait du 16-18è siècle. Je l'ai appréciais dès le début, même quand il s'acharnait à trouver des morts (je vous laisserais découvrir pourquoi)Un monde historique incroyable. L'Histoire est bien ancré, on se retrouve dans le 16ème pur où l'esclavage est au c½ur de l'actualité, où les rivalités religieuses sont fort présente. L'auteur à fait un travaille de recherche exemplaire.
Une intrigue bien ficelée, L'écriture est fluide, facile à comprendre. Beaucoup d'action s'enchaîne, notamment la fin violente que j'ai beaucoup appréciait de part son contexte. N'oublions évidemment pas l'histoire d'amour impossible, car sinon ce ne serait pas un « bon livre ». elle a était faite superbement bien, pas de niaiserie. Même si, malgré tout, on sait d'avance qu'il y aura un happy end.
